Année 2000
Inspirant piano
J’ai décidé d’écrire le jour où j’ai acheté un piano. L’attrait du clavier était irrésistible. Des notes et des mots, des mots et des notes.
À Paris dans l’autobus : Le réel parait soudain trop court, envie de s’aventurer, inventer, étudier, vérifier, mettre du Sherlock Holmes dans mon travail… bref, écrire
Sortie de l’autobus…
La décision est prise, je quitte la capitale pour brouter des mots et des lettres dans de verts pâturages. Au coin du feu, j’aurai sous la main bouquins et refrains, que je relirai sans cesse. Inspirée ainsi, j’explorerai le labyrinthe de mon imaginaire.
Finalement, j’ai joué du clavier, sans jamais apprendre le piano !
Toujours prêts (et près) à être dévorés. Parfois, je me dis que j’aurais aimé être du papier, de l’encre, une couverture. Posée pour l’éternité sur une étagère, j’aurai existé au fil des siècles grâce au regard du lecteur. Plus sérieusement, les livres sont comme nous, ils respirent. Ils forment un labyrinthe dont les mots sont le fil d’Ariane. J’ai beaucoup de mal à m’en séparer. Même les mauvais livres sont des bons livres. La simple combinaison de vingt-six lettres peut nous entraîner dans un vertige d’émotions, de drames, de rires, d’aventures. N’est-ce pas magique ?
Résolution du nouveau millénaire : je me mets au sport !