Année 2002
Les portes s’ouvrent
Un matin de septembre. Le ciel était gris, l’humeur maussade, l’horizon bouché.
Des dizaines de tapuscrits envoyés à l’aveugle à de multiples éditeurs… rien, de rien, toujours rien.
Dring, dring
— Oui ?
— Madame, puis-je parler à l’auteur du Gypse ?
— Pardon ? Euh oui, bien sûr, c’est moi pourquoi ?
— Nous sommes intéressés par votre écrit.
— C’est une blague ! Vous êtes sûr ? Si c’est un jeu, ce n’est pas drôle.
— Non, non, nous voudrions convenir d’une rencontre dans nos bureaux rue des Saint Pères.
— Vous êtes vraiment la Librairie Fayard ?
— C’est bien ça. Votre roman a retenu notre attention, Pouvez-vous venir à Paris ?
— Prouvez-moi que vous n’êtes pas Georges Clooney ? La reine d’Angleterre ? Le pape ?
— Venez-nous voir, vous aurez la réponse.
Là-dessus, calendrier et rendez-vous fixé.
Le grand périple commence.
Il serait bon que je songe au sport.